Les Vosges, une nouvelle fois grandes perdantes de la nouvelle carte scolaire !
Communiqué de Sébastien Humbert, Délégué départemental du RN Vosges, conseiller régional du Grand Est et conseiller municipal de La Vôge-les-Bains.
Nos écoles Vosgiennes vont, une nouvelle fois, subir la vision comptable et technocratique d’un gouvernement dont le sacrifice de la ruralité est une constante marque de fabrique.
Ainsi, dans les Vosges, 45 suppressions de postes auraient été confirmées lors d’une réunion fin janvier entre les responsables de la direction académique du département et des représentants du personnel, un chiffre équivalent à plus de 50 % de l’ensemble des suppressions envisagées au niveau de l’Académie Nancy-Metz.
Ces 45 suppressions de postes seraient motivées par une baisse de 2,1% du nombre d’élèves à la rentrée prochaine.
Rien ne justifie, avec une baisse aussi modique, de sacrifier des classes et des écoles qui sont et restent le poumon de nos communes et gage d’attractivité pour les futurs habitants qui souhaiteraient s’y installer.
Les années passent et se ressemblent, les calculs comptables ont remplacé les décisions de bon sens, et le Système ne se remet pas en question.
Pourquoi vouloir à tout prix des classes surchargées ? Pour rentabiliser les postes d’encadrement au maximum ?
Quel est la priorité de l’Education Nationale ? Former nos enfants dans un cadre propice à l’apprentissage des savoirs ou faire des économies sur la tête de nos écoliers tout en sacrifiant les territoires ruraux ?
Le Rassemblement National des Vosges s’oppose à ces suppressions de postes et prône pour un maintien de ces classes qui répondent à une logique de service public. Le modèle des classes surchargées est dépassé et doit être remis en question. L’apprentissage dans des classes à effectifs réduits est d’une bien meilleure qualité et les technocrates qui nous dirigent devraient agir dans l’intérêt des élèves et non de celui des finances publiques car les économies qui doivent se faire à l’échelle du pays ne doivent pas se faire au détriment de l’égalité des chances de nos enfants.
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