Seconde révision du SCoT des Vosges Centrales : le coup de grâce pour nos communes rurales !

Seconde révision du SCoT des Vosges Centrales : le coup de grâce pour nos communes rurales !

Sébastien Humbert, délégué départemental du RN Vosges et conseiller municipal de La Vôge-les-Bains, a assisté le 29 septembre dernier à la réunion de présentation du Schéma de Cohérence Territorial des Vosges Centrales (SCoT) dont la seconde révision est en cours.

Ce schéma favorisera les constructions de nouveaux logements dans les pôles urbains (« près des lieux d’emplois, d’équipements, de commerces et de services ») et limitera fortement la construction foncière dans les territoires ruraux.

50% des nouvelles constructions seront localisées à Épinal, 19% dans les pôles relais urbains (Charmes, Mirecourt, Capavenir), 8% dans les pôles relais ruraux (La Vôge-les-Bains, Xertigny, Dompaire), 15% dans les pôles de proximité et 8% dans les villages.

Le SCoT prévoit une réduction de l’artificialisation des sols en divisant par 4 d’ici 2030 le rythme de consommation des terres agricoles, naturelles et forestières par rapport à la période 2001-2014 avec un objectif d’artificialisation maximum de 324ha jusqu’en 2030 répartit à 75% en faveur du périmètre de l’Agglo d’Épinal mais, en parallèle, fait le choix paradoxal de développer massivement l’énergie éolienne, profondément destructrice de notre patrimoine naturel, de nos paysages et de la biodiversité.

La création de la Société d’Economie Mixte « Terr’ENR » est une émanation du SCoT pour atteindre l’objectif d’un territoire à énergie positive en 2050 en implantant des centaines d’éoliennes dans le périmètre des Vosges Centrales.

Le Rassemblement National des Vosges s’opposera à ce SCoT qui ne fait que conforter les centralités urbaines tout en affaiblissant les territoires ruraux en limitant leur développement. Nous prônons, au contraire, une politique d’inversion de la concentration urbaine en faisant bénéficier à nos campagnes de forts avantages fiscaux afin d’y relocaliser des activités économiques pour ne plus qu’elles soient considérées comme des zones dortoirs.

Le maintien d’un bon cadre de vie dans ces territoires passera par l’abandon des projets insensés d’implantation d’éoliennes, véritable fléau encouragé par les pouvoirs publics. A ce titre, nous demandons la dissolution de la SEM « Terr’ENR » qui ne fait qu’accélérer ce processus dévastateur !

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